RAC0 – Projet adopté au Parlement sous la désignation  »100% santé »

Projet RAC0 adopté par le Parlement le 29/10/2018

RAC0 adopté par le Parlement

Le vendredi 26 octobre 2018 La loi de remboursement intégral par la Sécu et les complémentaires santé de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives a été adopté par L’Assemblée nationale.
C’était une promesse du président Emmanuel Macron bien que nombreux craignent une augmentation des cotisations des mutuelles.

« C’est un investissement que j’assume et que nous allons partager », avait lancé le chef de l’État en juin dernier lors du congrès de la Mutualité française.

Ces 12 derniers mois (étude CSA), ce serait près d’un Français sur trois qui aurait renoncé à se faire des lunettes, ou soigner ses dents pour l’essentiel en raison d’un reste à charge (RAC) à charge trop élevé.

L’objectif de la loi est de permettre un accès aux soins à tous les Français, dont les lunettes de vue, sans reste à charge pour les patients.

Les opticiens devront proposer des offres « RAC0 » et systématiquement présenter un devis d’équipement sans frais, la liberté étant toujours laissée au patient de choisir une autre formule moins bien prise en charge.

Cette loi RAC0, rebaptisée « 100% santé » sera disponible au 1er janvier 2020 pour les Lunettes.

Mais sur ce chemin bordé de fleurs, déjà se dressent les premiers obstacles « urticants » dont le premier serait la hausse prévisible des cotisations de Mutuelles…

Affaire à suivre ….

L’Optique sur Internet – La solution pour les retraités ?

Lunettes sur Internet pour le retraités

Les lunettes sur Internet, un solution pour les retraités

Bonne interview de Jean-François Tripodi (Carte Blanche) sur le journal l’Opinion

Monsieur Tripodi, Directeur Général de Carte Blanche, met en avant la prévisible augmentation des cotisations des retraités en raison de l’explosion à venir des prothèses audio.

Certes, mais l’Optique reste toujours un poste élevé pour nos retraités !

C’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’achat de lunettes de lunettes de vue sur Internet.
Les retraités, principalement porteurs de verres progressifs,  sont les premiers clients des E-Opticiens et en particulier de notre site où ils représentent 98% de notre CA. Et ils nous remercient !

Alors quand les Assureurs s’intéresseront-ils à la vente en ligne de lunettes ?
Et en particulier pour leurs clients seniors et retraités !

Quant aux remboursements différenciés en Optique …
Rien n’horripile plus nos clients que les remboursements différenciés selon que les lunettes sont achetées ou pas dans le réseau de leur assureur. Et quand ils comparent les offres du « réseau » avec la nôtre, ils nous disent directement que ces remboursements différenciés ne sont que du détournement de clientèle !

Ont-ils tort ?
Sur ce marché hyper-concurrentiel qu’est devenu l’optique (12000 magasins) à quoi servent ces remboursements différenciés si ce n’est à assurer du chiffre d’affaire (des millions de contrats) aux plate-formes de gestion de ces réseaux, plate-formes dont les assureurs sont les actionnaires !
Ces réseaux/plate-formes annoncent avec aplomb des prix de 30% à 40% de moins qu’en dehors de leur réseau … Quelle blague, car si c’était vrai il n’y aurait pas besoin de rembourser sélectivement car les clients ne sont pas fous, en faisant plusieurs devis comme ils le font désormais, ils savent très bien faire jouer la concurrence.
Seulement ces plateformes existent maintenant et il ne faut pas perdre d’argent avec, alors il faut sécuriser un minimum de CA pour qu’elles ne coûtent rien ( voire rapportent en dividendes).

 

 

En Optique, vous êtes Rond-Point ou Feux rouges ?

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

Êtes-vous  »Rond-Point » ou bien  »Feux rouges » ? Êtes-vous pour la  »Responsabilisation » ou pour une  »Hyper Réglementation » ?

La réforme RAC0 est en route.
Applaudissons son volet prévention, il réduira l’isolement et l’exclusion induits par une mauvaise dentition, une mauvaise vue et une mauvaise audition.
Cela étant, l’augmentation des cotisations sera un effet de bord évident.
A moins que …

Le système actuel a poussé au crime. Il faut l’admettre sans se voiler la face, l’Assuré/cotisant raisonne depuis bien longtemps en plafond de remboursement :

  •  » A combien ai-je droit avec ma Mutuelle ?  »
  •  » Il n’est pas question de faire de cadeau à ma Mutuelle et j’irai au bout de mon plafond ».

En fait l’Assuré/consommateur répond logiquement à l’offre telle qu’elle lui est présentée. Tout aussi logiquement, les Opticiens ont organisé un vrai concours Lépine pour aller aux plafonds de remboursement et capter un maximum des cotisations versées.
Les Ocams ont créé alors des réseaux d’Opticiens, qui plus est avec des remboursements différenciés, comme autant de Polices privées pour pallier à une Police d’Etat déficiente.
Une nouvelle administration parallèle est ainsi née pour compenser des règles mal orientées, administration qu’il faut évidemment financer désormais (Milton Friedman : Toute dépense nouvelle suscite…).

Mais combien coûte la gestion de ces réseaux ? Tandis que, à lire la presse, les frais de gestion des Ocams ne cesseraient d’augmenter…
Pourquoi à l’issue d’une telle réforme, de tels réseaux en optique sont-ils encore utiles ? Et pourquoi les Ocams conservent-ils ce droit de détourner la clientèle en remboursant différemment que l’on soit dans leur réseau ou pas ?

Soyons iconoclaste, la réduction des coûts de gestion de ces réseaux au sein des Ocams ne pourrait-elle contribuer à réduire, voire contenir, les hausses prévisibles des cotisations ?

Bref, n’est-il pas temps maintenant de rebattre vraiment les cartes, de rendre vertueuses les règles du jeu et de pousser l’Assuré/cotisant à plus de responsabilité ?

« Responsabilisation » est un terme qui revient souvent dans l’expression gouvernementale.

1 – Tout d’abord, l’offre RAC 0 est lancée, fixant un plancher digne. Bravo.
Que chaque contrat exprime alors clairement en euros, la part obligatoire de cotisation pour ce panier optique de base, en RAC0 (ou responsable).
Cette part, obligatoire, est Mutualiste au sens noble du terme, les cotisations de ceux qui ont bonne vue servant solidairement à ceux qui n’ont pas cette chance, et en souffrent.

2 – Ensuite, et au delà de ce plancher RAC0, que chaque contrat fasse ressortir la majoration de cotisation, toujours en euros, correspondant à une prise en charge supérieure ( en rappelant la part Employé et la part Employeur) et les nouveaux plafonds, en euros, alloués par cette majoration.

3 – Laissons le choix à l’Assuré/cotisant d’accepter ou de refuser la majoration au delà de la prime liée au RAC0 (que le contrat soit collectif ou pas.
Proposons à l’assuré/cotisant de récupérer une portion de la différence entre le coût de son achat de lunettes et le plafond auquel il  »aurait droit », en rémunération par exemple ( part employé et part employeur).
L’Adhérent n’allant pas au bout de son plafond, aurait alors un gain de pouvoir d’achat, sans augmentation de coûts pour son employeur, gain qu’il pourra récupérer directement en numéraire ou bien affecter à une autre protection : frais hospitalier, dentaire, audition…

Exemple :
Un adhérent, par ses cotisations, a un plafond de 500 euros pour ses lunettes.
Il décide de s’équiper pour 350 euros auprès de l’Opticien de son choix après avoir fait jouer une concurrence non entravée.
N’étant pas allé au plafond, il récupère par exemple 50 euros sur sa fiche de paie.
A n’en pas douter, l’Adhérent préférera récupérer 50 euros de pouvoir d’achat (promesse Présidentielle) plutôt qu’une 2ème paire, voire une 3ème, qui finiront dans un tiroir. Cette approche est vraiment de la responsabilisation et vertueuse.

Et tous y gagnent.

L’Adhérent/cotisant est responsabilisé avec une incitation positive (les 50 euros), la concurrence libre lui a permis de bien s’équiper pour le montant qu’il a choisi (350 euros).

L’Assureur a eu moins de prise en charge à financer (400 euros au lieu des 500 euros du plafond).
Cette économie pourrait s’ajouter aux économies déjà réalisées avec l’arrêt en interne de la gestion administrative de ces réseaux. A l’Assureur ensuite de réaffecter ces économies, sur ses primes par exemple.

De telles dispositions permettront à tous de comprendre que les lunettes ne sont pas  »gratuites », ne l’ont jamais été.
Il n’y a jamais eu de  »bonne ou mauvaise mutuelle », mais qu’il n’y a que des cotisations. A chacun ensuite d’assumer en connaissance, ses choix, sachant qu’il peut s’appuyer en dernier recours sur un plancher RAC 0 digne et pertinent.

Alors « Rond-Point » ou bien « Feux rouges » ?

Dans un Rond-Point l’automobiliste observe son environnement.
Il cède la priorité à celui qui est déjà sur le Rond-Point et il ne s’engage que lorsque la voie est suffisamment libre pour continuer sa route.
Il est responsabilisé et sa vigilance est accrue.

A l’inverse, dans un croisement avec des feux, l’automobiliste attend passivement que le feu passe au vert, que le carrefour soit vide ou pas.
Il est déresponsabilisé, sans libre arbitre, et dépendant d’un système de signalisation coûteux et qu’il faut entretenir.
Et pire, qui n’a pas accéléré pour passer in extremis au vert/orange avant le passage au rouge ?

Lequel de ces 2 systèmes rend finalement la circulation plus fluide et moins dangereuse ?

Les réseaux sont des feux-rouges, à nous d’imaginer les Rond-Points qui responsabiliseraient les Assurés/Cotisants.

Publié dans Linkedin le 16 juin 2018

Verres progressifs – Quelles technologies sous le capot ?

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

Quand on parle de verres progressifs, difficile de savoir ce qu’il y a « sous le capot », il y a une telle avalanche de pub, d’appellations  »marketées » que le néophyte est rapidement perdu. Le débat mériterait cependant d’être ouvert sur les moyens d’obtention de ces verres, plutôt que sur la taille des muscles publicitaires des différents acteurs.

A la base, un verre progressif « blanc » c’est un matériauun surfaçage et des traitements de surface.

1- Le matériau.  Le client attend de ses verres d’être transparents et de « déformer » le plus uniformément la lumière dans tout le spectre visible. Pour être commercialisés en Europe, les matériaux organiques pour verres de lunettes répondent déjà à des normes Européennes sévères. Et les résines de qualité s’achètent sur « étagère » auprès de quelques grands chimistes mondialement reconnus (Mitsui Resin, PPG,…).

2 – Les traitements de surface ( les anti-reflets ). Pour tous les verriers, les procédés de dépôt (PVD), et les machines sont les mêmes, et les éléments chimiques à déposer couches par couches pour capturer les reflets s’achètent aussi sur « étagère ». Les recettes des uns et des autres sont très voisines, voire communes.

3 – Le surfaçage ( l’opération qui met la correction sur le verre). Pour surfacer, il faut une machine et un programme de surfaçage. Les verres progressifs ( 99.9% en résines organiques) sont maintenant tous usinés sur des machines à commandes numériques, très précises (on est tout de même dans l’Optique) or 2 fabricants de machines (Satisloh/Essilor et Schneider), aux concepts très voisins, équipent pratiquement tous les labos du monde (Satisloh devant tenir 80% du marché). Quant aux programmes de calculs de surfaçage : ce sont des maths qui respectent les règles physiques, bien connues et « communes », de l’optique. Les grands verriers développent leurs propres programmes de calcul, mais des sociétés d’ingénierie très pointues, indépendantes des grands verriers, développent d’excellents programmes (IOT, Crossbows…) en se rémunérant au « Clik Fee », quelle que soit la machine utilisée pour l’usinage.

Alors quelles conclusions en tirer ?

Premièrement, il y a maintenant une telle communauté de moyens de fabrication, de règles physiques, de formules chimiques, que le niveau des verres progressifs s’est considérablement amélioré d’une part, et resserré d’autre part chez tous les fabricants. Nous observons un tir de plus en plus groupé, assez discordant semble-t’il avec la variété des prix proposés. Peut-on encore aujourd’hui parler de mauvais verres progressifs avec des méthodes et des moyens si partagés ?

Deuxièmement, il serait peut-être plus objectif, et transparent pour le consommateur, de situer un verre progressif blanc avec des critères majeurs, communs, comparables, comme les types de résine, les types de surfaçage (FreeForm optimisé, FreeForm individualisé, Camber,… ), % de transmission, la coupure des UV…. Et de même faire ressortir les vraies différences techniques, en les argumentant au delà du simple habillage commercial et marketing.

Tout cela semble peut-être une affaire de spécialiste, cependant tout être humain sera un jour concerné par la presbytie, et sera amené à s’interroger sur la façon dont il veut être corrigé. Alors comment rendre objectives les réponses à lui donner ?

Enfin, la confiance entre le client et son Opticien, en magasin comme sur Internet, se renforcera si celui-ci est capable d’argumenter objectivement ses conseils, et « ouvrir le capot ».

ExperOptic CamberX²- Des verres progressifs Hightech sur Internet

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

Vous avez plus de 45 ans ! La presbytie vous guette ! Et bien pas de panique … et bienvenue au club !

Les verres progressifs « CamberX² » au catalogue d’ExperOptic sont certainement parmi les plus élaborés du moment et ils sont disponibles sur Internet !

Les verres CamberX² conjuguent 3 propriétés remarquables qu’ExperOptic peut mettre en œuvre sur Internet grâce son kit de prise de mesure et sa technologie.

  1. Le CamberX² bénéficie de tous les atouts déjà apportés par le «  »Freeform » : une correction usinée à l’arrière du verre, au plus près de l’œil, sur machine à commande numérique ultra-précise (Satisloh/Essilor – Orbit) capable de restituer parfaitement les calculs optiques de correction.
  2. Le verre CamberX² est totalement individualisé. Cette individualisation requiert des mesures complémentaires qu’ExperOptic extrait d’une vue de profil du porteur avec son kit de mesure sur le nez : la distance verre œil (dite vertex) et l’inclinaison réelle des verres sur le visage.
  3. Enfin, et c’est leur spécificité, la courbure de la face avant des verres CamberX² varie, ils sont plus « plats » vers le haut pour un meilleure correction au loin et plus « rond » en bas pour une meilleure correction de près.

Et les retours clients sont excellents, à fortiori avec les prix proposés.

Pour l’anecdote, c’est à force d’avoir des remarques de clients du genre  » Mais vous n’êtes pas assez chers pour ma Mutuelle ! » (ce qui est tout de même hallucinant pour un produit des santé !) qu’ ExperOptic a décidé avec son verrier cette significative montée en gamme, et de présenter à ses clients avec un rapport qualité/prix exceptionnel, ces verres à la pointe de l’Art.

La clef pour le montage des verres progressifs  »High Tech » est une prise de mesure riche et juste, et les verres performants d’aujourd’hui exigent de plus en plus de personnalisation sur la façon de porter ses lunettes. C’est vrai en magasin … comme sur Internet.

Publié dans LinkedIn le 24/03/2018

 

Plus d’internet et moins de magasins d’optique ?

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

La dernière réunion de concertation pour l’atteinte du RAC=0 en Optique a eu lieu le mardi 10 avril, avec avis de grand vent car des portes ont claqué.

 »And the coming out is  » :  »douche glaciale » pour les uns et  »sauts de cabris » pour les autres … avec des Assureurs compatissants pour ne pas dire satisfaits ( cet article de LesEchos ). Car ce marché risque de perdre 1 milliard d’euros ( sur 6 en Optique de vue).

Alors qui va devoir lâcher entre Industriels et Distributeurs ? Finalement mon article ci-dessous du 31/03 reste d’actualité …

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Les acteurs de l’Optique réalisent que la promesse de RAC=0 du Président Macron peut aboutir à un véritable séisme, et dans un séisme, les constructions traditionnelles souffrent le plus, voire laissent la place à de nouveaux édifices.

Pour le moment, il semble y avoir une certaine cohésion des acteurs de la filière Optique face au Ministère, mais pour combien de temps ? Car tous les acteurs de l’Optique n’ont pas les mêmes intérêts, entre :

  • le gouvernement qui veut couvrir plus largement la population, avec des équipements en RAC0, et sans trop débourser (voire pas du tout),
  • des industriels entièrement capables de spécialiser une part de leur outil industriel vers ces nouvelles offres, et finalement rester à volumes constants avec l’élargissement de l’accès aux soins,
  • des « payeurs » (assurance, Mutuelles) excédés de  »doter » un vrai concours Lépine de formules promotionnelles (2ème paire voire 3ème gratuite, % de réduction lié l’âge, etc), toutes destinées à capter la plus grosse part de cette manne de cotisations versées,
  • et enfin des distributeurs (enseignes, franchises, indépendants) qui  »in fine » collectent la plus grosse part en valeur de ce marché.

Alors combien de temps cette cohésion de façade durera-t-elle ?

C’est la fameuse blague des 2 chasseurs poursuivis par le lion dans la savane, l’un s’arrête pour chausser des baskets, et l’autre de lui dire « Car tu crois que tu vas courir plus vite que le lion avec tes baskets », et le premier de lui répondre « que le lion probablement pas, mais plus vite que toi : oui ».

Et personnellement je vois bien les industriels et les assureurs chausser leurs baskets… et laisser les distributeurs en arrière… On s’achemine de toutes façons vers un vrai pivot de cette activité.

Et Internet dans tout ça ?

Et bien la vente en ligne avec ses  »Lean Process » pourrait objectivement servir de chausse-pied aux Industriels et Assureurs pour chausser leurs baskets …

Publié sur Linkedin le 31 mars 2018

Comment demain, et par qui, seront vendues les lunettes de vue ?

Demain les lunettes se vendront sur Internet

Vente de lunettes sur Internet

En magasin traditionnel d’Opticien ?   12 000 magasins en France

Par le Groupe La Poste avec ses services à domicile ( Asten – Axeo ) ?   17 000 bureaux en France

En Pharmacie ?  22 000 officines en quête de complément d’activité. D’ores et déjà des Enseignes d’Optique (Afflelou/Happyview, Evioo, Otiko, Hans Handers…) ont développé des corners  »Optique » pour tirer profit du trafic quotidien de ces officines.

Et quid des Enseignes de Grande Distribution (Carrefour, Casino, Auchan, Lelerc… ) avec leurs 10 500 pas de portes que les Français franchissent tous les jours. La guerre des prix et des marges faisant rage, l’Optique deviendra t-elle un levier de croissance pour ces acteurs économiques majeurs. A quand des  »Corners ‘d’Optique  » en Hypers et supers ?

Ou enfin sur internet avec ses 65 millions d’internautes ?

Le numérique déplace aujourd’hui les curseurs qui étaient figés hier. Et nul ne sait encore jusqu’où ira ce mouvement pour la distribution d’Optique. Hier un client se rendait chez son Opticien pour essayer ses futures lunettes et permettre à son Opticien de prendre ses mesures.

Mais qu’en sera t-il demain ?

Alors que l’essayage virtuel de lunettes a atteint un réalisme extraordinaire et que l’outil de prise de mesures à distance est au point ? Ira t-on alors vers un Crosss Canal inversé, en « Store to Web » où le contact physique avec le Client ne sera plus qu’une occasion pour l’amener à un achat en ligne.

Et quelles conséquences ? Une seule plate-forme Web, quelques Opticiens en HotLine, un seul stock et une seule plate-forme industrielle pour servir tout le territoire…

Publié dans Linkedin le 25 mai 2018

L’Express – Votre argent… 3 ans déjà !

L'Express votre argent3 ans déjà où ExperOptic était mis à l’honneur par L’Express-Votre argent dans une de ces enquêtes.

En prolongement des promesses de campagne du Président E. Macron, des changements importants se profilent pour la distribution d’optique et la pertinence du modèle Internet comme une vraie alternative économique ouverte à tous se confirme, avec toujours la même condition : la précision des mesures.

En effet, il n’a pas échappé au gouvernement le coté  »spécial » de ce marché qui pourtant nous concerne tous.
Est-il toujours normal en 2018 :

  • d’observer ce dévoiement massif de publicité sur l’Optique, comme cela se fait pour des produits de grande consommation tels que paquets de lessive et autres croquettes ?
  • de voir des offres en magasins heureusement coïncider avec les plafonds de remboursement des mutuelles (et non pas sur le vrai besoin ou les coûts réels d’obtention ?
  • d’avoir d’un seul coup des rabais de 40% à 50% comme dans un souk du Levant ?
  • d’avoir des magasins aussi richement décorés que ceux de grandes Marques de luxe ? (Soulignons à l’occasion le contraste assez saisissant avec les salles d’hôpital où se traite vraiment de la santé publique).

Le gouvernement semble bien décider à bousculer cela pour tenir sa promesse d’une offre pour tous avec un reste à charge = 0.

 

Écarts pupillaires – Casseurs … et payeurs

Ecarts pupillaires ophtalmologistesPour faciliter la vente en ligne de lunettes de vue, les  médecins Ophtalmologistes ont obligation de mentionner les écarts pupillaires sur leurs ordonnances depuis le 18 septembre 2014.
Aujourd’hui en 2018, avec quelques années de recul, le constat est plus que mitigé… même si l’intention du Ministre de l’époque Benoît Hamon était louable et sincère.

Tout d’abord les médecins Ophtalmologistes ne renseignent pas tous ces informations.
Et quand ils le font, plusieurs cas se présentent :

  1. Ils le font à reculons, en prenant d’infinies précautions et précisant qu’il faut recourir à un opticien diplômé pour faire ses lunettes … et blablabla.
    C’est compréhensible car le médecin s’intéresse en premier lieu à l’œil en tant qu’organe pour en vérifier la bonne santé. Ils n’ont objectivement que faire des écarts pupillaires, qui ne concernent en rien la santé intrinsèque de l’œil. Ces mesures n’intéressent que l’Opticien qui aura à confectionner les lunettes pour une vision binoculaire.
  2. Les valeurs données sont approximatives, voire fantaisistes pour certains. A noter le désarroi de nos clients qui se retrouvent avec autant de valeurs différentes que d’ordonnances.

C’est pourquoi autant arrêter cette hypocrisie et convenir que la mesure des écarts pupillaires est du ressort exclusivement de l’Opticien.

En revanche nous gagnerions à tous à bien remonter les coûts d’erreurs à leur vrais  »parents ».
Quand nous fabriquons des lunettes de vue, notre responsabilité est de bien les faire, avec les bonnes mesures, celles qu’on a prises, les bons réglages, etc. Et si le travail est mal fait, il est alors à refaire, et c’est pour notre pomme.
Et bien nous verrions d’un bon œil qu’il en soit de même pour les Médecins quand ils se trompent dans leurs prescriptions, car pour le moment les Opticiens assument seuls et à leurs frais les erreurs d’ordonnances… et sans dépassements d’honoraires?

Les lunettes moins chères en 2018 ?

Lunettes ChanelLe gouvernement n’est pas là pour offrir des montures Chanel ! (Sic Madame la Ministre Agnès Buzyn). La formule est croustillante, iconoclaste, mais ô combien sensée. Le marché de l’Optique a été pendant tant d’années sponsorisé par les Assureurs et Mutuelles si bien que la compréhension du prix réel des lunettes est sortie de l’esprit de beaucoup.
Le remboursement des lunettes était devenu le produit d’appel des Assureurs et Mutuelles, leur  »tête de gondole » pour attirer de nouveaux adhérents. Alors disons-le alors haut et fort :

  • Non, il n’y a pas de bonnes Mutuelles, généreuses et altruistes !
  • Non, les lunettes ne sont pas gratuites !

Il n’y a en fait que des cotisations ! Celles que tout un chacun paye et, surtout, celles que les employeurs payent en charges diverses. Et d’autant plus que dans le quinquennat précédent obligation a été faite à tous les employeurs de souscrire une Mutuelle pour ses employés (ce qui est bien sûr une bonne mesure destinée donner plus d’accès aux soins à tous).
La réalité est que depuis des années, dans un « concours Lépine » de l’Optique, les grands acteurs de l’Optique, enseignes , verriers, etc, ont fait preuve d’une créativité débridée pour capter la plus grosse part de cette manne de cotisations, citons la 2ème paire « gratuite », voire la 3ème (merci Père Noël et à ta santé) le tout à grand renfort de vedettes du Showbizz ( pas toujours françaises.. ). Le jeu consistant toujours à aller au taquet des remboursements offerts aux clients se présentant en magasin.

Le gouvernement actuel s’est emparé du sujet, en promettant en plus un RAC=0.
Et bien tous nos vœux l’accompagnent car seule l’autorité supérieure, cad l’Etat, pourra remettre de l’ordre dans la maison à l’occasion de ses réformes.
Premiers arbitrages en Juin 2018 … donc « Wait and see ».