Myopie, presbytie, hypermétropie, astigmatisme… ces termes désignent tous une affection de la fonction oculaire, mais ils sont souvent confondus par le commun des mortels.
Intéressons-nous aujourd’hui à l’astigmatisme. De quoi s’agit-il au juste ?
Il s’agit d’une déformation de la cornée, laquelle au lieu de rester ronde devient légèrement ovale. Comme la cornée, par sa forme, doit permettre de focaliser la lumière exactement sur la rétine, l’irrégularité créée par l’astigmatisme a pour effet que la rétine ne «capte» par totalement les rayons lumineux (ceux-ci aboutissent à la fois avant et après la rétine).
La conséquence, c’est une vision déformée, imprécise, floue des objets, puisque la «mise au point» par l’œil ne peut se faire à la fois sur les deux flux lumineux.
Les objets apparaîtront soit trop longs, soit trop larges, et lors de la lecture, les caractères graphiquement assez semblables (B et 8, H et M, D et 0, etc.) pourront être facilement confondus.
La vision astigmate n’est jamais très mauvaise, mais elle est loin d’être excellente. Toutefois, l’astigmatisme s’accompagne souvent d’une ou plusieurs autres affections de la vue, comme la myopie ou l’hypermétropie.
L’astigmatisme peut être d’origine congénitale et présent dès la naissance, évoluant très peu, même à l’âge adulte. Il est possible aussi que l’on devienne astigmate à la suite d’un accident, d’une intervention chirurgicale, d’une infection, etc.