Optique-Sergent.com adopte le kit ExperOptic

Le kit ExperOptic a convaincu le site Optique-Sergent.com comme étant le meilleur outil pour les Opticiens en ligne.

Après une minutieuse phase de test, le site www.optique-sergent.com a décidé de nouer un partenariat stratégique avec ExperOptic pour accélérer son développement dans la commercialisation de lunettes de vue sur Internet, et en particulier avec des verres progressifs.
Cela faisait longtemps que Franck Sergent cherchait un outil performant pour confectionner à distance ses lunettes de vue, mais comme tous les Opticiens en ligne, il était confronté à la délicatesse de la prise des mesures, à la fois pour le centrage des verres mais aussi pour l’ajustage personnalisé de ses lunettes aux visages de ses clients.
Ce point est désormais résolu. Les obstacles techniques sont tombés.

Optique-Sergent.com, qui rappelons-le, fut dès 1999 le premier site d’Optique en ligne à ouvrir en France, considère désormais que la voie est ouverte pour une explosion de la vente en ligne de lunettes de vue.
Avec des mesures précises et fiables grâce au Kit ExperOptic, Optique-Sergent ne voit plus de limite à ce type de vente et considère que le plafond arbitrairement estimé à 5 % de transfert du marché sur Internet vole en éclat!

Pourquoi pas demain un transfert massif de 20% voire 25% du marché !

Notre conviction est que demain, l’achat de lunettes sur Internet deviendra commun, chaque porteur ayant son kit chez lui.

Et déjà de nouveaux accords se profilent pour l’emploi du Kit aux Pays-Bas et en Allemagne.

Dans le cadre de ce partenariat stratégique, Optique-Sergent.com vise à devenir le site d’Excellence avec de grandes Marques de lunettes et de verres, ExperOptic devenant un site plus grand public diffusant de nombreuses Marques de montures et avec des verres très haut de gamme vendus sous sa Marque ExperOptic.

Optique-Sergent débutera la diffusion massive de ses propres Kits dès la fin de Janvier 2014 auprès de ses très nombreux clients.

A suivre …

Projet de loi HAMON, le Président du SNOF, Syndicats des Ophtalmologistes de France, écrit aux Sénateurs

Le 19 janvier, le Professeur Rottier, Ophtalmologiste et Président du Syndicat National des Ophtalmologistes de France, SNOF, a adressé une lettre aux Sénateurs ayant examiné le projet de loi relatif à la consommation (projet de Benoît Hamon) et en particulier les points ayant trait à la délivrance de lunettes de vue.
Ce courrier étant public sur le Huffingtonpost  nous nous permettons d’en exposer l’un des thèmes et de préciser notre position chez ExperOptic.

La mesure des écarts pupillaires par les Ophtalmologistes :
Sic : Vous insistez pour nous imposer la mesure de l’écart inter-pupillaire et son inscription sur les ordonnances de lunettes. Ce faisant, vous allez augmenter les difficultés d’accès à l’ophtalmologiste: cette mesure consomme 2-3 minutes par patient, soit 30 minutes par jour et par praticien. À raison de 10 millions d’ordonnances de lunettes par an, cela équivaut à monopoliser plus de 200 équivalents temps plein d’ophtalmologistes. Ou, pour le dire autrement, à supprimer 2 ophtalmologistes par département! À l’heure où les délais d’attente de notre profession battent des records en raison de la pénurie de praticiens (+ de 100 jours d’attente en moyenne pour un rendez-vous), les Français seront sans doute ravis d’apprendre cette bonne nouvelle…. Pourquoi vouloir imposer aux médecins, déjà surchargés, ce qui relève de la compétence des opticiens … ?
Que ce soit dit: nous ne consacrerons pas 30 minutes par jour à cette mesure, au détriment de patients qui ont besoin d’être soignés.
…. Alléchés par la promesse d’un vendeur de lunettes en ligne, qui vous fait miroiter le chiffre insensé d’1 milliard d’euros de pouvoir d’achat rendu aux Français », il me semble que vous avez perdu tout sens critique.

Nous ressentons une hostilité à la vente en ligne pour des raisons qu’objectivement nous ne comprenons pas.
La vente en ligne permet l’accès à de bons équipements visuels que nos concitoyens ne pourraient financer dans des magasins traditionnels, et sur ce point, un Syndicat représentatif de médecins dévoués à la santé de ses concitoyens ne devrait que se réjouir et se satisfaire !

Et que faut-il penser alors lorsque le Président d’un Syndicat de médecins conseille une corporation d’Opticiens dans un forum professionnel d’Opticiens prêts à tout pour dénigrer la vente en ligne.
Mais pourquoi tant de parti pris !

Notre position chez ExperOptic :
Clairement, nous n’avons pas besoin que les Ophtalmologistes précisent les écarts pupillaires !
En ce qui nous concerne, avec notre kit de prise de mesures, nous le faisons très bien et nous n’utilisons que nos mesures pour confectionner nos lunettes, et 95 % de nos ventes sont des lunettes de vue avec des verres progressifs.
Nous comprenons que les Ophtalmologistes ne souhaitent pas prendre en compte cette tâche additionnelle. C’est du temps supplémentaire à chaque examen, les ophtalmologistes ne sont pas bien équipés pour mesurer les 1/2 écarts et surtout, ils n’ont pas à engager leur responsabilité sur des mesures dont ils n’ont que faire et qui pourraient leur attirer des reproches de la part de leurs patients en cas de litiges sur des lunettes ne convenant pas.

Cependant, pourquoi la responsabilité du médecin Ophtalmologiste ne serait pas engagée sur la justesse des prescriptions qu’il délivre à ses patients ?
En tant qu’Opticien en ligne, nous assumons légitimement nos erreurs avec des clauses du type  »satisfait ou remboursé » mais force est de constater que la totalité des insatisfactions de nos clients se révèlent être des erreurs de prescription, que nous assumons en tant que dernier maillon de la chaîne (toujours en refaisant les lunettes).
Or nos clients ne sont que vos patients, pas les plus fortunés, et une paire de lunettes coûte toujours beaucoup plus cher qu’un rdv, parfois vite fait (sic nos clients, pas nous), même avec un dépassement d’honoraire.

Pour conclure, nous comprenons votre position pour ces prises de mesures et nous la partageons, cependant nous apprécierions le SNOF s’engage auprès de ses adhérents pour plus de justesse des prescriptions.

Et de grâce, que le SNOF cesse de s’investir avec tant de parti pris dans un débat sur la vente en ligne, corporatiste, largement animé par de gros groupes financiers, dont vous avez  d’ailleurs souligné la débauche publicitaire dans votre lettre… Sic … Interdire la publicité, par exemple, permettrait d’économiser 60€ par équipement! (soit « 600 millions de pouvoir d’achat rendus aux Français », puisque l’heure est aux calculs inconsidérés)

 

Les verres progressifs – Le coté obscur

Verres progressifs ExperOpticComme on parle beaucoup de lunettes en ce moment dans les médias, et surtout depuis que plusieurs enquêtes retentissantes viennent remettre en cause la  »transparence » du sujet…  rajoutons-en un peu.

Pour transformer un palet (disque de matière première) en verre correcteur, à fortiori progressif, le verre doit être surfacé. Le surfaçage est donc une opération complexe et précise car l’évolution de la vision doit rester continue sur la totalité du verre.
Jusqu’à une dizaine d’année auparavant, jusqu’à la conversion quasi totale du marché en verres organiques, les techniques de surfaçage étaient lourdes.

Mais aujourd’hui, les techniques ont fortement évolué et la fabrication des verres progressifs est en train de basculer en fabrication dite  » Freeform » ou point par point.
En Freeform  »traditionnel », la face avant est standard, avec une cambrure uniforme à l’horizontale et la verticale.
La technique de surfaçage est proche du tournage en commande numérique : le  »verre » est monté sur un mandrin. Il est mis en rotation et un outil coupant vient usiner la face arrière (celle proche de l’œil) avec des déplacements contrôlés par une commande numérique (c’est un ordinateur) suivant des calculs intégrant la correction à mettre sur le verre. Vous  pouvez visionner sur Youtube les
2 premières minutes de cette excellente vidéo de la société Hephilens (machines Schneider).

Ces procédés sont parfaitement au point avec maintenant peu de fabricants de ces machines très performantes (Satisloh, Schneider). Les propriétés correctrices du verre ne sont plus liées à la performance des machines mais au programmes qui pilotent les outils.Lunettes progressives ExperOptic

D’où la question qui tue : Pourquoi les verres haut de gamme et entrée de gamme ont ils des prix si différents alors qu’ils passent sur les mêmes machines ?
En changeant uniquement le programme, le verre sera in fine vendu 30€ … ou 300€ au client !

Trop fort , ça c’est du marketing !

Nul doute qu’il y a là un sujet dont on reparlera bientôt dans les média car c’est toujours le consommateur et sa mutuelle qui payent.

Enfin, chez ExperOptic, nous avons pris le parti de prendre le meilleur du Freeform  »traditionnel » chez notre verrier, filiale d’un des plus grands verrier (sur machines Satisloh/Essilor), et décidé de réduire nos marges
Quant à nos verres CamberX², leur face avant est plus complexe chez notre verrier ce qui justifie un surcoût en fabrication… mais quel confort !

Ventes en ligne : le retard français

La vente en ligne de lunettes de vue a du mal à décoller en France.
Avec les chiffres que nous avons recueillis, on peut désormais estimer le marché de la vente en ligne de lunette de vue en France à …. 30 000 montures par an, ce qui reviendrait à … 80 paires par jour, sur un marché de 12,7 millions de paires.

La France est décidément bien loin de ce que l’on peut observer dans d’autres pays et le mythe du village gaulois, qui résiste au changement, se confirme. Rappelons-nous qu’il a fallu des mesures radicales de la part de nos gouvernants pour que les les français se convertissent aux médicaments génériques.
Il semble que les français, et leurs mutuelles n’ont pas fini de payer cher leurs lunettes.  Au grand soulagement, des acteurs  »Magasins » en place et des industriels de ce secteur qui voient ainsi leurs marges préservées.

En Allemagne, les 2 leaders sont Misterspex (qui vient de lever 16 millions d’euros la semaine dernière) et Brille24 ( qui a levé 12 millions d’euros en septembre 2012 auprès d’un fond… français)
Misterspex pourrait vendre de l’ordre 700 paires par jour, quant à Brille24, leurs ventes pourraient bien avoisiner les 1000 paires par jour.

Au Canada, Coastalcontacts.com, qui est désormais coté en bourse et dont les comptes sont publiés annonce avoir vendu 987 000 paires de lunettes en 2012, et même si la part de lunettes correctrices n’est pas précisée, elle doit excéder les 1 300 paires par jour.

Aux USA, le leader discount, Zenni, semble se détacher avec des ventes avoisinant les  5 000 paires, montées pour l’essentiel en Chine dans leur usine située entre Shanghai et Nankin (90% de verres unifocaux et seulement 10% de verres progressifs).