RAC0 – Projet adopté au Parlement sous la désignation  »100% santé »

Projet RAC0 adopté par le Parlement le 29/10/2018

RAC0 adopté par le Parlement

Le vendredi 26 octobre 2018 La loi de remboursement intégral par la Sécu et les complémentaires santé de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives a été adopté par L’Assemblée nationale.
C’était une promesse du président Emmanuel Macron bien que nombreux craignent une augmentation des cotisations des mutuelles.

« C’est un investissement que j’assume et que nous allons partager », avait lancé le chef de l’État en juin dernier lors du congrès de la Mutualité française.

Ces 12 derniers mois (étude CSA), ce serait près d’un Français sur trois qui aurait renoncé à se faire des lunettes, ou soigner ses dents pour l’essentiel en raison d’un reste à charge (RAC) à charge trop élevé.

L’objectif de la loi est de permettre un accès aux soins à tous les Français, dont les lunettes de vue, sans reste à charge pour les patients.

Les opticiens devront proposer des offres « RAC0 » et systématiquement présenter un devis d’équipement sans frais, la liberté étant toujours laissée au patient de choisir une autre formule moins bien prise en charge.

Cette loi RAC0, rebaptisée « 100% santé » sera disponible au 1er janvier 2020 pour les Lunettes.

Mais sur ce chemin bordé de fleurs, déjà se dressent les premiers obstacles « urticants » dont le premier serait la hausse prévisible des cotisations de Mutuelles…

Affaire à suivre ….

Verres progressifs – Quelles technologies sous le capot ?

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

Quand on parle de verres progressifs, difficile de savoir ce qu’il y a « sous le capot », il y a une telle avalanche de pub, d’appellations  »marketées » que le néophyte est rapidement perdu. Le débat mériterait cependant d’être ouvert sur les moyens d’obtention de ces verres, plutôt que sur la taille des muscles publicitaires des différents acteurs.

A la base, un verre progressif « blanc » c’est un matériauun surfaçage et des traitements de surface.

1- Le matériau.  Le client attend de ses verres d’être transparents et de « déformer » le plus uniformément la lumière dans tout le spectre visible. Pour être commercialisés en Europe, les matériaux organiques pour verres de lunettes répondent déjà à des normes Européennes sévères. Et les résines de qualité s’achètent sur « étagère » auprès de quelques grands chimistes mondialement reconnus (Mitsui Resin, PPG,…).

2 – Les traitements de surface ( les anti-reflets ). Pour tous les verriers, les procédés de dépôt (PVD), et les machines sont les mêmes, et les éléments chimiques à déposer couches par couches pour capturer les reflets s’achètent aussi sur « étagère ». Les recettes des uns et des autres sont très voisines, voire communes.

3 – Le surfaçage ( l’opération qui met la correction sur le verre). Pour surfacer, il faut une machine et un programme de surfaçage. Les verres progressifs ( 99.9% en résines organiques) sont maintenant tous usinés sur des machines à commandes numériques, très précises (on est tout de même dans l’Optique) or 2 fabricants de machines (Satisloh/Essilor et Schneider), aux concepts très voisins, équipent pratiquement tous les labos du monde (Satisloh devant tenir 80% du marché). Quant aux programmes de calculs de surfaçage : ce sont des maths qui respectent les règles physiques, bien connues et « communes », de l’optique. Les grands verriers développent leurs propres programmes de calcul, mais des sociétés d’ingénierie très pointues, indépendantes des grands verriers, développent d’excellents programmes (IOT, Crossbows…) en se rémunérant au « Clik Fee », quelle que soit la machine utilisée pour l’usinage.

Alors quelles conclusions en tirer ?

Premièrement, il y a maintenant une telle communauté de moyens de fabrication, de règles physiques, de formules chimiques, que le niveau des verres progressifs s’est considérablement amélioré d’une part, et resserré d’autre part chez tous les fabricants. Nous observons un tir de plus en plus groupé, assez discordant semble-t’il avec la variété des prix proposés. Peut-on encore aujourd’hui parler de mauvais verres progressifs avec des méthodes et des moyens si partagés ?

Deuxièmement, il serait peut-être plus objectif, et transparent pour le consommateur, de situer un verre progressif blanc avec des critères majeurs, communs, comparables, comme les types de résine, les types de surfaçage (FreeForm optimisé, FreeForm individualisé, Camber,… ), % de transmission, la coupure des UV…. Et de même faire ressortir les vraies différences techniques, en les argumentant au delà du simple habillage commercial et marketing.

Tout cela semble peut-être une affaire de spécialiste, cependant tout être humain sera un jour concerné par la presbytie, et sera amené à s’interroger sur la façon dont il veut être corrigé. Alors comment rendre objectives les réponses à lui donner ?

Enfin, la confiance entre le client et son Opticien, en magasin comme sur Internet, se renforcera si celui-ci est capable d’argumenter objectivement ses conseils, et « ouvrir le capot ».

ExperOptic CamberX²- Des verres progressifs Hightech sur Internet

Demain les opticiens seront sur Internet

Vers plus d’Internet en Optique

Vous avez plus de 45 ans ! La presbytie vous guette ! Et bien pas de panique … et bienvenue au club !

Les verres progressifs « CamberX² » au catalogue d’ExperOptic sont certainement parmi les plus élaborés du moment et ils sont disponibles sur Internet !

Les verres CamberX² conjuguent 3 propriétés remarquables qu’ExperOptic peut mettre en œuvre sur Internet grâce son kit de prise de mesure et sa technologie.

  1. Le CamberX² bénéficie de tous les atouts déjà apportés par le «  »Freeform » : une correction usinée à l’arrière du verre, au plus près de l’œil, sur machine à commande numérique ultra-précise (Satisloh/Essilor – Orbit) capable de restituer parfaitement les calculs optiques de correction.
  2. Le verre CamberX² est totalement individualisé. Cette individualisation requiert des mesures complémentaires qu’ExperOptic extrait d’une vue de profil du porteur avec son kit de mesure sur le nez : la distance verre œil (dite vertex) et l’inclinaison réelle des verres sur le visage.
  3. Enfin, et c’est leur spécificité, la courbure de la face avant des verres CamberX² varie, ils sont plus « plats » vers le haut pour un meilleure correction au loin et plus « rond » en bas pour une meilleure correction de près.

Et les retours clients sont excellents, à fortiori avec les prix proposés.

Pour l’anecdote, c’est à force d’avoir des remarques de clients du genre  » Mais vous n’êtes pas assez chers pour ma Mutuelle ! » (ce qui est tout de même hallucinant pour un produit des santé !) qu’ ExperOptic a décidé avec son verrier cette significative montée en gamme, et de présenter à ses clients avec un rapport qualité/prix exceptionnel, ces verres à la pointe de l’Art.

La clef pour le montage des verres progressifs  »High Tech » est une prise de mesure riche et juste, et les verres performants d’aujourd’hui exigent de plus en plus de personnalisation sur la façon de porter ses lunettes. C’est vrai en magasin … comme sur Internet.

Publié dans LinkedIn le 24/03/2018