Des lunettes pour contrer les troubles du sommeil ?

De nos jours, les problèmes de troubles du sommeil touchent de plus en plus de monde. On estime qu’environ 20% de la population Française est concernée. Produits naturels à base de plantes, médicaments, … de nombreuses solutions ont déjà été proposées. Aujourd’hui, c’est l’optique qui présente sa propre solution.

Quel est le déroulement d’une phase de sommeil ?

Dans la journée, notre cerveau, ainsi que notre horloge biologique, réagissent principalement à la lumière bleu. Le soir, il faut filtrer cette couleur afin de parvenir à aménager une semi obscurité pour notre cerveau. Celui-ci peut alors produire de manière efficace de la mélatonine, qui est l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques, ou plus simplement l’hormone du sommeil. C’est cette hormone qui prépare comme il se doit notre corps au sommeil.

Comment fonctionnent les lunettes Bio-Optik ?

Les lunettes Bio-Optik, mises au point pour favoriser l’endormissement naturel, sont donc basées sur ce système là. Elles contiennent un filtre qui, tout en bloquant les ondes venant de la lumière bleu,  permette à leur utilisateur de continuer comme il le souhaite ses activités quotidiennes : lecture, ordinateur, télévision … tout en laissant à son cerveau la possibilité de produire efficacement de la mélatonine afin de préparer le corps à l’endormissement. Pour des personnes dont le rythme de sommeil est déphasé, ces lunettes Bio-Optik vont permettre de rétablir les cycles et la qualité de repos.

Il existe trois modèles de la lunette Bio-Optik, qui peut ainsi répondre au maximum au besoin des utilisateurs : un modèle basé sur l’élégance, un autre sur le port de nuit ou en extérieur et enfin, un troisième modèle s’adaptant au port pour une personne ayant déjà des lunettes de vue.

Des verres colorés pour soulager les migraines.

Dans un quotidien ou la santé visuelle est importante, les facteurs d’une migraine peuvent être nombreux : déshydratation, stress, manque de sommeil, lumière trop agressive … Les maux de tête sont donc fréquents et il semblerait que ce mal, courant dans notre société pourrait être soulagé par le port de lunettes. Les migraines sont effectivement dues à une surexcitation de la partie visuelle du cerveau.

Pour remédier à ce problème, le port de lunettes ou de lentilles colorées a démontré son efficacité. En effet, lors de travaux de recherche, des cerveaux de migraineux ont été observés à l’aide d’un protocole mesurant leur activité cérébrale et cette expérience montre une stabilisation de cette activité lorsque les sujets étaient porteurs de verres ou de lentilles colorés. De plus, pas loin de 70% des personnes ayant participé à cette expérience ont également signalé un fort soulagement de leur état migraineux avec le port de verres colorés.

Et pour cela, quelle couleur choisir ? D’après les spécialistes, les cellules du cerveaux répondent à un panel de couleur définissable de façon individuelle. Pour certaines personnes, un bleu pâte conviendrait parfaitement tant dis que pour d’autre, le rose fonctionnerait d’avantage. C’est ce qu’explique Steve Druce, qui est l’un des premiers à bénéficier de cette thérapie.

Bien manger pour bien voir.

Avoir une bonne vision, c’est important, cela n’est pas une surprise. C’est également une chose essentielle de bien conserver sa vue. Pour cela, les yeux doivent être entretenus, à la manière des sportifs : tout simplement, les yeux doivent avoir une hygiène de vie saine. Pour certaines personnes, cela doit obligatoirement passer par le port de lunettes de vue qui, régulièrement, sont accompagnées d’une paire de lunettes solaires. Mais il n’y a pas que les lunettes qui sont importantes pour notre santé visuelle ! Fait surprenant et peu connu, certains aliments peuvent avoir des effets très bénéfiques sur notre vision : ceux qui contiennent des vitamines ainsi que des minéraux. Ils s’agit en effet d’éléments vitaux pour la vision. En manger signifie maintenir le système de la vision en bon état et d’éviter des dégénérescences maculaire et autres troubles de la vision. Il est donc conseillé de privilégier dans son alimentation des aliments qui contiennent de la vitamine A, E ou C ou encore qui contiennent des minéraux comme le zinc ou la lutéine.

Pour cela, il existe des aliments qui, pour garder sa vue saine, sont indispensables. Même s’ils ne semblent, à priori, pas ou peu commun, il est parfois bon de les intégrer à son alimentation quotidienne. Parmi les légumes, on trouve le chou vert, les épinards, les petits pois, les carottes,  qui apportent tous un fort taux de lutéine et sont donc à manger sans modération ; le brocolis et les choux de bruxelles. A cela s’ajouter la salade à feuille (roquette, batavia …), le maïs et le persil, qui est également connu pour ses nombreuses vertues médicinales. La famille des agrumes est elle aussi très importante. En effet, elle permet un apport important de vitamine C, nécessaire à tout l’organisme. Ils s’agit d’éléments issus de l’agriculture. Ils sont sains pour la vision et peuvent même l’améliorer, raison pour la quelle il est recommandé d’en manger de façon régulière. Le but de ce genre de nourriture est de combler d’éventuelle carence en lutéine et de maintenir les nutriments qui manquent dans l’organisme. En définitive, on ne le dira jamais assez : manger varié et équilibré, des fruits, des légumes et des agrumes contribue au maintient d’une bonne santé – et d’une bonne vision.

La fatigue visuelle

La fatigue visuelle entraîne différents symptômes ce qui en fait une sensation difficile à exprimer par la personne s’en plaignant. La fatigue visuelle arrive lorsque l’œil, pour réussir à produire une image nette, utilise des muscles appuyant sur le cristallin.

Les symptômes sont nombreux et variés : les yeux peuvent tirer, brûler, piquer … Parfois, des maux de tête, voire des vertiges, peuvent subvenir. Des troubles de la vision peuvent également arriver si le phénomène s’aggrave. Des vertiges peuvent aussi provenir de troubles de réfractions ou de convergences, ceux-ci entraînent une instabilité. Il est donc très important de consulter au plus vite votre ophtalmologiste si vous vous trouvez dans cette situation pour ne pas que cela s’aggrave.

Ce « trouble » arrive souvent en fin de journée, lorsque les yeux ont été trop sollicités, notamment à cause de l’écran d’un ordinateur, devant un jeu vidéo ou encore lors d’une journée de lecture. La fatigue arrive avec l’immobilité de vos yeux, liées à des problèmes de postures. En effet, le fait de rester devant un écran ou de lire réduit de façon significative le nombre de clignement de paupières, asséchant en même temps l’œil.
Un trouble visuel non corrigé comme l’astigmatisme ou l’hypermétropie peuvent également provoquer une fatigue visuelle. L’hypermétropie est due à un œil trop court dans le quel l’image se forme sur l’arrière de la rétine. Cela entraîne une vision floue de près. Elle ne touche parfois qu’un œil. L’hypermétropie latente arrive souvent vers 30 ou 40 ans. Les symptômes sont une fatigue visuelle habituelle et qui arrive très rapidement. Quand l’on porte des lunettes, un mauvaise écart pupillaire peut provoquer également une fatigue visuelle – d’où l’importance de choisir un opticien qui mesure les écarts pupillaires avec précision.

Comment lutter contre la fatigue visuelle ?

Si les troubles sont fréquents, il faut avant tout s’assurer d’avoir une vision correcte. Pour cela, un rendez-vous avec un ophtalmologiste est nécessaire. Si votre vue n’est pas bonne, il vous prescrira des lunettes adaptées. Des verres anti-fatigue sont également un bon moyens de lutter contre ces symptômes. En effet, ils allègent l’accommodation en vision proche, ce qui soulage les yeux.
Il se peut aussi que la fatigue visuelle n’ai aucun lien avec une mauvaise correction. Dans ce cas là, il est important de faire de courtes pauses, afin de laisser à vos yeux le temps de récupérer. Si vous êtes dans un état de fatigue générale, vos yeux auront beaucoup de mal à récupérer – dans ce cas là, une bonne sieste s’impose. Attention, il faut savoir que les espaces enfumées ou climatisées peuvent contribuer à la fatigue surtout lors d’une fixation trop longue.

Le daltonisme

Maladie génétique, le daltonisme est un trouble de la perception des couleurs. Pour bien comprendre comment cela se traduit, il est important de de saisir le fonctionnement de notre œil. Nous percevons les couleurs grâce aux pigments présents dans nos cônes rétiniens. Ces pigments sont de trois types : rouge, vert et bleu. Le mélange de ces trois pigments nous permet de recomposer plus de 15000 couleurs.

La plupart des gens sont, sans le savoir, « trichromates » : ils disposent des trois pigments nécessaires à une vision complète et à la recomposition des couleurs. Une personne daltonienne, elle, ne possède pas ces trois pigments : elle est « dichromate », ce qui signifie que l’un des pigments est absent. Le plus souvent, il s’agit du vert ou du rouge. On peut trouver un autre cas, celui du « trichromate anormal ». Ici, les trois pigments sont bien présents mais l’un d’entre eux est déficient. Bien entendu, plus le pigment présente une déficience, plus cela sera gênant pour la vue du porteur. Un dichromate présente un sérieux handicap. En effet, toutes les professions dans les quelles la couleurs joue un rôle essentielle (l’armée, l’aviation, la marine, les transports en commun, entre autre) lui sont interdites.

Chez les daltoniens, le gène de ces pigments est défectueux ou absent. Le gêne de la couleur se trouvant sur le chromosome X, ce sont les hommes qui sont le plus touchés par le daltonisme. En effet, n’ayant qu’un seul chromosome X, ils auront d’avantage de probabilités d’être touchés en cas de gêne défectueux. L’égalité des sexes n’est donc pas de mise en matière de daltonisme : ce trouble touche 8% des hommes français et… 0,5% seulement des françaises !

Bien voir pour bien conduire

    Conduire est une activité engageant un risque pour tous : conducteur, passagers mais également les piétons et autres usagers de la route. On estime que plus de 90% des décisions nécessaires à la conduite dépendent avant tout des yeux du conducteur. Aujourd’hui, près de 20% des 40 millions de conducteurs français ont un défaut visuel mal – voire pas du tout – corrigé … Conduire demande un état parfait des différentes fonctions de l’œil : il faut être capable de voir loin comme de près, d’avoir une vision latérale … Il est évident qu’avoir une bonne vision est de ce fait indispensable pour la conduite.

    Bertrand De Limé, le Vice Président de l’ASNAV (Association Nationale pour l’Amélioration de la Vue), est formel : aujourd’hui, en France, il n’existe aucun contrôle de vue obligatoire nécessaire à l’obtention du permis. La seule chose qui est demandé est de déchiffrer une plaque d’immatriculation située à 20 mètres environ du candidat pendant l’épreuve du permis. Si un arrêté à été établi en 2009, donnant les différentes caractéristiques d’une « bonne vision », une personne malvoyante peut, tout à fait légalement, prendre le volant en France, se mettant en danger – ainsi que son entourage.

    Les malvoyants au volant, que de rares exceptions ? Loin de là, malheureusement. En France, il y a environ huit millions de conducteurs qui sont mal corrigés – ou dont la vision est inférieure aux critères établis par l’arrêté de 2009.
Et ailleurs en Europe ? Il semblerait que la France et l’Angleterre soit définitivement les deux mauvais élèves de l’Europe en matière de conducteurs mal corrigés au volant. Actuellement, 13 pays sur les 27 que compte l’Union Européenne demandent de faire de façon obligatoire un examen de la vue avant le passage du permis de conduire. C’est notamment le cas de la Finlande.

    En définitive, Bertrand De Limé encourage chacun des conducteurs à effectuer si cela lui semble nécessaire un contrôle de la vue – que se soit ou non avant un examen, notamment en approchant de l’âge au quel la presbytie peut apparaître. Il est dans ce cas là temps de faire un bilan complet sur l’état de sa vue.

Source : Association Nationale pour l’Amélioration de la vue

L’œil et la vision.

L’œil «?normal?» voit bien un objet au loin. Les rayons optiques arrivant sur un objet lointain sont déviés par le cristallin et convergent tous sur le fond de l’œil, sur la rétine. Celle-ci est tapissée de cellules qui, comme dans un appareil photo avec tous ses pixels, vont «?traduire?» ces excitations lumineuses et les envoyer vers le cerveau qui reconstruira une image de l’objet.

   Pour voir de près, l’œil doit accommoder. Pour cela, le cristallin augmente son pouvoir concentrateur sous l’action de petits muscles qui le ceinturent. Ce gonflement rapproche le point de convergence vers le cristallin.

   Une vue bien nette suppose que tous les corps traversés sont bien translucides, que le cristallin concentre bien les rayons optiques et que la rétine est en bonne santé. C’est pourquoi un examen ophtalmologique régulier est fortement conseillé, au moins tous les trois ans. Lui seul permet de diagnostiquer d’éventuelles pathologies, parfois discrètes à leurs débuts, mais pouvant à terme altérer gravement votre vue.

La myopie

   L’œil est trop «?long?». Les rayons venant de l’horizon lointain convergent en avant du fond de l’œil. L’image captée par la rétine est floue. Le myope voit mal au loin et distingue mieux les objets proches.

L’hypermétropie

   L’œil est trop «?court?». Les rayons convergent derrière le fond de l’œil et l’image captée par la rétine est floue. Une faible hypermétropie se compense en accommodant mais l’hypermétrope a des difficultés à voir de près.

L’astigmatisme.

   L’astigmatisme est dû à un défaut de la cornée. L’œil astigmate ne voit pas net en même temps des lignes de directions perpendiculaires. Par exemple, l’œil astigmate ne verra pas en même temps les barres horizontales et verticales. L’astigmate non corrigé voit donc toujours flou. La correction est dite «?cylindrique?».

La presbytie

Avec l’âge, le cristallin perd de l’élasticité rendant l’accommodation de plus en plus difficile et insuffisante. Le presbyte ne peut plus voir les objets proches. La presbytie se corrige avec des verres progressifs, dont le pouvoir correcteur varie entre le haut et le bas du verre. La différence de correction est appelée Addition.

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge – DMLA

Avec le soutien de www.dmlainfo.fr

La DMLA, ou Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, est une maladie de l’œil conséquente à un vieillissement trop rapide de la la zone centrale de la rétine (la macula).
Non détectée et non prise en charge, elle peut aboutir à une perte de la vision centrale, sans affecter la vision périphérique.
C’est une maladie évolutive grave qui débute après l’âge de 50 ans. La DMLA est actuellement en tête des préoccupations des ophtalmologistes en raison de l’augmentation de la population des séniors dans notre pays. La DMLA est un enjeu de santé publique ce qui explique les efforts de communication et d’information pour promouvoir sa détection.

Anatomie de l'œil - Macula œil - DMLA

La macula est la partie centrale de la rétine et c’est sur elle que se forment les images. C’est une petite surface de 2 mm de diamètre très pourvue en cellules visuelles.
Ce petit cercle de 2mm de diamètre transmet 90% des images !

Une baisse de la vision chez la personne qui prend de l’âge n’est pas normale ! Elle ne doit pas être mise sur le compte du vieillissement naturel.

On distingue deux formes évolutives de DMLA. Toutes les 2 présentent les mêmes symptômes. Seul votre ophtalmologiste saura faire la différence. Il faut savoir que l’une d’entre elles peut évoluer rapidement et qu’une fois les soupçons éveillés, il faut vite aller consulter. N’hésitez pas à insister auprès du secrétariat de l’ophtalmologiste pour qu’il vous reçoive rapidement.

La DMLA peut apparaître dès l’âge de 50 ans mais les symptômes deviennent handicapant des années après le démarrage de la maladie et trop de diagnostics sont malheureusement trop tardifs, de 10 à 15 ans après le début de la maladie.

Les premiers signes de la maladie sont discrets :

  • Diminution de la sensibilité aux contrastes, avec l’impression de manquer de lumière pour lire ou écrire, d’avoir une vision terne et jaunie.
  • Diminution de l’acuité visuelle avec des difficultés à percevoir des détails qu’on avait l’habitude de bien voir auparavant.
  • Déformation des lignes droites devenant bizarrement déformées ou ondulées.
  • Apparition d’une tache sombre centrale, devant l’œil gênante pour la vision des détails.

Un test simple pour vérifier votre vue : Test de la grille d’Amsler.